Damso a balancé BĒYĀH aujourd’hui, et franchement, c’est un projet à part. Il l’avait annoncé comme son dernier album, et on sent qu’il a mis tout ce qu’il avait à dire dedans. C’est plus calme, plus posé, très introspectif. Il se livre à fond, comme s’il vidait son sac une dernière fois.Musicalement, c’est varié mais cohérent : un mélange de trap, de sons plus doux, une vibe un peu planante. Il ose même un feat avec une IA, ce qui est chelou mais intéressant. Y’a peu de collabs, mais ça colle bien au côté intime du projet.Alors ouais, tout n’est pas parfait. Certains sons sont un peu moins marquants, un peu brouillons parfois, mais l’intention est là. Et rien que pour ça, ça mérite le respect. C’est pas un album fait pour les charts, c’est un album pour clore un chapitre.En bref : BĒYĀH, c’est Damso qui s’en va comme il est venu — sincère, un peu perché, et toujours en avance sur son temps.