Smallville avait tout pour devenir une relecture brillante du mythe de Superman. Mais à force de retarder l’inévitable, la série se perd dans une adolescence qui s’éternise. Tom Welling campe un Clark Kent touchant, mais les saisons s’enlisent dans des intrigues redondantes, des amourettes sans fin et des épisodes "monstre de la semaine" qui finissent par lasser.
Loin d’être un raté, Smallville reste une œuvre sincère, portée par un Lex Luthor fascinant et quelques arcs puissants. Mais son refus d’embrasser pleinement le destin de son héros finit par frustrer plus qu’émouvoir. Un 7.5/10 honnête : prometteur, mais inabouti.