"They said I could not goat... Well look at me know !" (commentaire sur steam)
Critiquer un jeu comme Goat Simulator n'est pas un exercice facile. D'abord parce que même les développeurs le disent, il vaut mieux dépenser son argent ailleurs. Mais une fois l'irréparable commis, qu'avons-nous ? Nous avons devant nous l'antithèse du jeu vidéo AAA. Laid, buggé jusqu'au trognon -ce qui est assumé et revendiqué comme faisant partie de l'expérience de jeu-, sans narration, sans autre but qu'un highscore et des secrets à découvrir, d'ailleurs totalement accessoires, parce que Goat Simulator n'en a pas besoin pour revendiquer ce qu'il est : une déclaration d'amour à l'absurde, au nawak, au why the fuck not, et une revendication : on peut s'am sur tout, et de tout. C'est d'ailleurs étonnant que le jeu aie vu le jour, et sans la communauté rapidement formée autour du jeu, je pense que ça n'aurait pas été possible. C'est une expérience déroutante qui en laissera certains sur le côté, ne voyant pas l'intérêt, et on les comprend, surtout quand on paie 10€ pour cela. C'est oublier que le jeu est libre, modable, et que ça a déjà commencé.
Plus qu'un jeu, un manifeste.
Addendum au 10/06/2014 après la sortie du premier pack de contenu (gratos, Cofee Stain ne se fout pas trop de notre gueule quand même).
Une nouvelle map plutôt grande et beaucoup plus verticale, de nouvelles possibilités, toujours plus d'idioties à réaliser, voir une chèvre faire du vélo, et un multi qui est une expérience en lui-même tellement c'est absurde.
Tout cela ne fait que confirmer mon premier avis.