Revu avec émotion le merveilleux film de Michael Powell : Les Chaussons rouges, où tout n'est que raffinement, élégance et beauté, ce qui n'exclut pas la peinture de la ion dans ce qu'elle a de dévorant et de possessif.
A cet égard, le personnage de Lermontov, directeur de l'opéra est fascinant, point d'orgue à ce choix impossible de l'héroïne, qui ne pouvant se décider entre son art et son amour pour Julian, finira tragiquement.
Des images de ballet sublimes, d'une grâce indicible, avec des trouvailles remarquables, très novatrices pour l'époque.