Près de 20 ans plus tard, Olivier Marchal nous ramène au coeur d'une intrigue à dénouer autour des mêmes thématiques : des ripoux, du détournement, des meurtres, et des twists.
Sauf que, malgré de jolies prouesses en matière d'image, l'ensemble prend moins, la faute à un scénario dont on tarde à démêler le vrai du faux. Et puis, quand on pense avoir tout compris, il reste encore 20 minutes, où tout s'enchaine dans des facilités scénaristiques.
V.Belmondo est crédible, même si les failles et la profondeur de son personnage le sont moins. T. Jallab est peu (pas assez ?) là mais est quand même très bien. Y. Attal apporte quelque chose. Mais là encore, le scénario ne laisse pas de place à la finesse, pas moins à la construction des personnages. C'est sympa dans l'absolu, mais sur l'échelle Olivier Marchal, c'est loupé.