Une chose est certaine, A ghost story ne vous laissera pas indifférent. Vous le trouverez énigmatique, vous en chercherez le sens, vous le détesterez peut-être, entre ennui et fascination, ce visionnage se perd dans les limbes du temps, floues et incertaines.
Ai-je aimé ? Il est des films qui vous déent, qui vont au delà des certitudes, des avis objectifs, qui existent au delà de soi. Perdu dans l'espace temps, a ghost story est un ovni si audacieux, si silencieux et pourtant si assourdissant.
Délivrer autant d'émotions, de douleurs, dans un silence de mort - BLAGUE pour détendre l'atmosphère-, à travers un simple drap blanc, fallait oser. Ils l'ont fait.
Des scènes qui s'étirent en longueur, parfois interminables, douloureuses, comme le deuil étire le temps et fait de chaque minute, un supplice sans fin. Des secondes, une éternité.
Des musiques habilement choisies, des images et des plans sublimes, une esthétique travaillée, tout semble pensé. Envouté.
Mais l'Histoire, qu'en est il ? Un couple, une maison. Elle, veut retourner vivre en ville, lui aime la quiétude de cette vieille maison perdue dans une campagne silencieuse et brumeuse. Ce dernier décède dans un accident de voiture et revient hanter sa maison couvert d'un long drap blanc.
Que laissons nous après notre age sur terre ? Que restera t-il de notre humanité, fragile humanité ?
A ghost story est une introspection, un fragment cosmique, une expérience quasi mystique, parfois éprouvante qui en laissera beaucoup sur le bord de la route et en emmènera d'autres au bord du monde.